Georges-Eric de La Brunière est l’actuel propriétaire-gestionnaire du château. Il y séjourne régulièrement avec son épouse et ses quatre enfants.
Georges-Eric et son épouse Anne-Sophie s’investissent régulièrement dans l’entretien des lieux. Sa mère Ghislaine, très tôt formée à la sylviculture, s’occupe encore de la gestion de la forêt familiale.
La « vie de châtelain » est un concept répandu dans l’imaginaire des Français. On l’associe souvent à une forme d’aisance et d’insouciance. Comme souvent, l’écart est considérable entre concept et réalité pratique. La vraie vie de propriétaire-gestionnaire est le plus souvent faite de travail, de dévouement et d’investissement ; elle laisse peu de place au farniente ou à l’oisiveté. Plus qu’un style de vie, entretenir et transmettre une maison ancienne est une vocation doublée d’une passion.
Au fond, la vie de propriétaire-gestionnaire, si elle n’est pas de tout repos, présente un atout inattendu et considérable, celui de relativiser le quotidien et d’inscrire son action dans la durée. Elle vous conduit à une philosophie personnelle axée sur la conservation du passé, offrant ainsi un socle fiable pour se projeter dans l’avenir et la modernité. C’est d’autant plus important aujourd’hui, la société occidentale ayant perdu une partie de ses repères. Cet aspect est régulièrement évoqué avec les visiteurs lors des journées portes ouvertes. Les gens se déplacent souvent pour retrouver une ambiance ou des valeurs d’autrefois et la plupart d’entre eux sont heureux de constater qu’un effort familial est fourni pour maintenir nos racines partagées.
Un château n’est pas une maison ordinaire, c’est un lieu symbolique qui témoigne de l’art de vivre d’autrefois et de notre histoire. Même privé et familial, il appartient un peu à tous et son propriétaire-gestionnaire est en réalité investi d’une mission de dépositaire d’une parcelle d’histoire qu’il doit s’efforcer de communiquer aux autres et de transmettre à son tour.